Kai-Lan CABINET BOYER – 30 ans déjà !

CABINET BOYER – 30 ans déjà !

15 juin 2022

Fondé en avril 1992, le Cabiner Boyer fête ses 30 ans cette année. 
L’aventure de la société commence avec Patrick Boyer, fort de ses 20 ans d’expérience au sein de la coopérative Delta céréales en Camargue en tant que directeur du service Riz.


Il décide de voler de ses propres ailes et ouvre sa société de courtage spécialisée dans son domaine de prédilection, avec Marilyne Mille-Legrand à ses côtés :


« J’ai vu au fil du temps la société se développer. Il y a eu une première diversification avec le rachat d’un fichier client pour les huiles. Ensuite Patrick Boyer, par convictions personnelles mais aussi par ce que la demande grandissait, a pris la décision de se spécialiser dans le secteur du Bio. On était en 1997 et c’est à ce moment-là que Carole nous a rejoints.

Nous étions précurseurs donc j’ai pu suivre l’évolution du marché. Au début, c’était un petit monde où l’on se connaissait tous, puis le secteur a grandi, amenant aussi plus d’opportunités. »

Marilyne, quelles sont vos missions au sein de la structure ?


« Mon travail consiste à m’occuper de la gestion administrative du cabinet ainsi qu’à gérer l’exécution et la logistique des contrats. Je m’occupe de beaucoup de choses en simultané mais c’est ce que j’aime dans mon métier. Même après trente ans je ne m’ennuie pas ! »


Pour Valérie Bernier, arrivée en 2012, ce sont les récents évènements : le covid et la guerre en Ukraine qui sont les plus marquants :


« Malgré les confinements imposés par le Covid, et les complications pour gérer les importations depuis l’Inde, nous n’avons jamais cessé de travailler. C’est plutôt à partir de 2021 que les effets se sont fait sentir.

Nous avons noté un net ralentissement dans l’exécution des contrats en cours dû à une baisse des ventes chez nos clients. Il a fallu négocier des reports avec nos fournisseurs, parfois un peu réticents en raison de la hausse des prix. 

Concernant la guerre de la Russie contre l’Ukraine, comme tout le monde nous en subissons les répercussions. Même si nous ne travaillons pas directement avec ces pays, certains de nos fournisseurs, eux, sont concernés. Ceci impacte les livraisons chez nos clients, sans parler de l’inflation qui même la vie dure à tout le monde. C’est clair que ces deux situations mettent en lumière les revers de la mondialisation. »


Après le départ de Patrick Boyer en 2019, s’est tout naturellement que Carole Mineo a repris le flambeau.


Après 25 ans au sein de la société, elle aussi a dû s’adapter aux nouvelles contraintes liées au Covid, et innover pour garder le contact avec ses clients :

« Comme dans beaucoup de secteurs, il y aura d’après moi un avant et un après Covid.

Pendant les périodes de confinements et de restrictions, de nombreux salons ont été annulés et les rencontres entre clients et fournisseurs, en particulier étrangers, étaient devenues impossibles !

Il a fallu pallier ces rendez-vous manqués toujours riches en termes d’échanges d’informations et de partage.

Nous avons donc profité de cette période un peu « hors du temps » pour élaborer notre site internet et mettre en place la diffusion de newsletters pour que, même à des milliers de kilomètres, nos partenaires puissent rester informés sur ce qui pouvait se passer sur les marchés.

Nous essayons de faire de notre mieux pour que ce nouvel outil de communication permette à nos lecteurs d’avoir un contenu de qualité. »


Carole, comment envisagez-vous le futur de la Société ?

« Nous souhaitons rester fidèles à nos 3 domaines de prédilection que sont le Riz, les Huiles et les Céréales biologiques pour lesquels nous avons entre 25 et 30 ans d’expertise.

90% de nos affaires sont dans le Bio et nous désirons maintenir notre image de spécialistes dans ce domaine.

La production biologique française au fil des années s’est fortement développée. Toutefois les ventes en Bio commencent à montrer quelques signes de ralentissement après avoir connu de belles années de croissance.

Notre force est dans notre rayonnement à l’international mais récemment la tendance s’est nettement inversée.

Jusqu’à présent, nos clients étaient majoritairement français et nos fournisseurs étrangers. Aujourd’hui, nous sommes de plus en plus amenés à nous tourner vers l’export pour offrir des débouchés à un marché français parfois un peu lourd.
C’est aussi ça le métier de courtier, savoir anticiper et savoir s’adapter ! »

Article réalisé par Thomas Duhaut – Licence 3 Economie et Gestion – Management des affaires et du commerce international – Université Aix-Marseille

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